Ordre religieux
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Lieux d'activité : Paris


Notice biographique
: Petit penseur français du XVIIe siècle. Auteur d'objections non publiées contre la Dioptrique de Descartes et la métaphysique du Discours de la méthode. Collaborateur de Pascal pour ses expériences sur le vide. Contre Descartes, Petit avait émis une objection pyrrhonienne, à tendance fidéiste, qui rappelle le Montaigne de l'Apologie, en refusant de mettre au même plan, ne fût-ce que pour les comparer, la certitude de l'existence de Dieu et celle des vérités géométriques, ni même comme le suggère la suite de son objection, celle des vérités métaphysiques telles que "je suis, j'existe": "il ne faut pas dire que l'existence de Dieu est pour le moins aussi certaine qu'une démonstration de géométrie, puisqu'elle l'est incomparablement davantage. Ego sum qui sum : il n'y a que lui qui proprement existe". Petit évoque ensuite la "disproportion" entre la nature de Dieu et celle de l'homme, et c'est au motif de cette disproportion qu'il ajoute : "L'existence de la divinité est bien sans aucune comparaison plus certaine que toutes les autres vérités, mais non pas si évidente, claire et facile à notre entendement". Selon E. Mehl (art. cit., 55), l'objection de Petit ("ego sum qui sum : il n'y a que lui qui proprement existe) explique très bien que Descartes ait pu, par réaction, donner dans les Méditations la formule ego sum, ego existo. (d'après Edouard Mehl).


Bibliographie

  • C. de Waard, "Les objections de Pierre Petit contre le Discours et les Essais de Descartes", Revue de métaphysique et de morale (1925); Edouard Mehl, "Dubito ergo sum: Descartes et le cogito des cartésiens », La lettre clandestine 10 (2001), 43-57 (54-55).

 

 

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