Ordre religieux
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Lieux d'activité : Paris


Notice biographique
: (Auxerre 12.VIII.1635 - Paris 4.VIII.1713). Personnage très important dans le monde académique de la seconde moitié du XVIIe siècle. Etudes et doctorat à la Sorbonne (1664). Professeur de théologie, avec un enseignement qui ne fait pas de vagues. Dans l’ensemble, il est fiché en 1673 comme un « catholique politique mou », c’est-à-dire peu enclin à prendre des positions dangereuses. Il critique toutefois l'infaillibilité pontificale : il place toujours les conciles au-dessus du pape, même lorsque celui-ci parle ex cathedra. Syndic de la Faculté, il est mêlé à la plupart des interventions ecclésiastiques décidées par l’autorité royale ou par l'archevêque. Supérieur du grand couvent des carmélites du faubourg Saint-Jacques (c'est à ce titre qu’il donne les derniers sacrements à Melle de La Vallière). Chancelier de Notre de Paris, confident et intime de l'archevêque de Paris, d’Harlay, dont on dit qu'il ne pouvait rien faire sans lui. Attaché également à Bossuet, avec qui il entretient une correspondance soutenue (2 colonnes dans références dans l'édition Urbain-Levesque). Intervient dans les affaires internes des Frères des Ecoles chrétiennes organisées par J.-B. de La Salle. Censeur et examinateur des livres, il est mêlé aux affaires du quiétisme. Il écrit notamment le 9.VI.1696 une longue lettre à Mme Guyon alors enfermée à Vincennes pour l’exhorter à rétracter ses erreurs. D'un autre côté, il fournit parfois des documents susceptibles de justifier la conduite de Fénelon. Importante activité comme censeur de livres. «Son principal talent était d’être souple et rampant et prêt à tout pour plaire aux puissances. C'était à ces conditions que Mgr l'archevêque, tant de sa propre autorité que de celle du roi, l'avait fait maintenir syndic» (Abbé Legendre, Mémoires, p. 52). Se montre favorable à la Déclaration des quatre articles tout en s'efforçant de paraître défendre les Privilèges de la Faculté à l’encontre du Parlement (Gérin, p. 383, 577). A la fin de sa vie, devient abbé commendataire de l’abbaye de l’Etoile (diocèse de Blois, BNF Ms. fr. 7666, f. 100), et son testament le dit aussi abbé commendataire de Notre-Dame d'Hermière (Paris, AD, DC6 211, f. 342, 15 juillet 1713). N'a presque rien publié en dehors d'un Discours prononcé en Sorbonne en 1669. Quelques papiers le seront après sa mort.


Autres sources

  • Pirot, Edme, Approbation (en Sorbonne, 12.VII.1699), dans Frassen, Claude, O.F.M.Obs., Disquisitiones biblicae in universum Pentateuchum, Parisiis, apud Petrum Witte, 1705
  • Pirot, Edme & Courcier, Louis, Approbation (31.V.1691), in Mabillon, Jean, Traité des études monastiques (Paris, Charles Robustel, 1691)

 

 

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