



a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z
Ordre religieux : O.F.M.
Lieux d'activité : Paris, Padoue, Venise, Pavie
Notice biographique : (d. 1513). Lat. Gometius Hispanus.
On connaît mal la vie de ce franciscain d'origine portugaise : il était
formé à Paris, et semble y avoir été reçu bachelier en théologie
avant 1478. Il partit ensuite en Italie, où il enseigna à Padoue,
Venise et Pavie. Il s'y illustra comme philosophe et théologien
d'inspiration scotiste. Sa petite Quaestio perutilis
est
une défense de Duns Scot contre Nicoletto Vernia (1420-99), célèbre
averroïste padouan, sur la nature de la science. Elle est divisée en
trois parties : dans la première il donne les conditions
générales du sujet de la science (et en énumère huit), et en fait
ensuite, dans la deuxième partie, une application à la philosophie de
la nature, en défendant que le corpus mobile
n'est pas le sujet
propre de cette science mais bien la substance naturelle en tant que
telle. La troisième partie est consacrée à la division des sciences, en
fonction de l'idée qu'il ne peut y avoir
qu'une seule science d'une même essence prise selon la même raison
formelle. Gomes de Lisboa a aussi été élu général des franciscains en
1511.
Bibliographie
- Joaquim de Carvalho, "Gomes de Lisboa e o Averroista Nicoletto Vernia", Estudos sobre a cultura portuguesa do século XV. Acta Univ. Conimbrigensis 1 (Coimbra, 1949), 200-201, 255-256; & Vicente Muñoz Delgado, "La lógica hispano-portuguesa hasta 1600", RHCEE IV (1972), 65-66; & A. Moreira de Sá, Humanistas portugueses em Itália. Subsídios para o estudo de Frei Gomes de Lisboa, dos dois Luíses Teixeiras, de João de Barros e de Henrique Caiado (Lisboa, 1983). & Angel d'Ors, "Gometius Hispanus Ulixbonensis O.F.M.Conv. (+1513)", Análise (2002), à paraître.
Oeuvres imprimées
- Quaestio perutilis de cuiuscumque scientiae subiecto, principaliter tamen naturalis philosophiae (Pavia, c. 1490) [Madrid BUC]; (Venezia, 1517, repr. facsim. com texto, trad. e introd. de J. Cerqueira Gonçalves, com uma nota do prof. A. Moreira de Sá, Lisboa, 1964).